La lumière et la pellicule

Lorsque le photographe prend en main son appareil photo il affronte un formidable ensemble de choix tant esthétiques que techniques. Quelle pellicule lui faut-il employer ? Comment éclairer la scène à photographier - se contentera-t-il de la lumière naturelle, emploiera-t-il un flash ou un projecteur ? Pour obtenir des résultats plaisants par rapport à l'appareil photo quels angles d'éclairement doit-il adopter ? Avec quelle ouverture relative et quelle durée d'exposition aura-t-il la netteté de détail et les tons subtilement nuancés indispensables à une belle photo ?

Ces questions mettent souvent dans l'embarras même le photographe le plus expérimenté, qui souhaiterait leur trouver des réponses en toute certitude. Pourquoi sont-elles si complexes ? La raison réside dans leur interdépendance. Une décision relative à l'élcairement affecte toujours l'exposition et l'emploi de telle ou telle pellicule peut conduire à modifier les autres choix. Ces problèmes que l'on a d'ailleurs parfois compliqués arbitrairement, semblent mystérieux, car ils font entrer en jeu cet élément physique très remarquable qu'est la lumière, ainsi que ses réactions sur les substances plus matérielles de notre monde et en particulier sur certains composés de l'argent à la surface même de la pellicule.

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Le présent ouvrage montre comment les objectifs techniques d'un "bon" négatif peuvent être associés aux exigences esthétiques d'une image de tout premier ordre.