La Grande escroquerie du XXe siècle

"La grande escroquerie du XXe siècle"... Quelle est-elle ? La fleur vénéneuse éclose en octobre 1917, qui contamine actuellement une vaste portion du monde et qui répand ses semences sur la terre des hommes. Quelle en était la promesse initiale, de nos jours encore affirmée ? Le bonheur des hommes, la justice, la liberté, la délivrance de l'exploitation. Quelles en sont les réalités ? Des fruits amers. L'antithèse de ce qui avait été annoncé : l'écrasement des hommes, l'oppression, le malheur. Les travailleurs exploités comme jamais encore dans l'histoire, anéantis dans les souffrances, par dizaines de millions. Leur compte s'estime à la dizaine de millions près. Cinquante ? soixante ? Il n'a pas été tenu de statistiques. Et qu'est-ce que dix millions de vies humaines pour un système inhumain ?
On en est arrivé à forger l'appellation dérisoire -un aveu- de "socialisme" à "visage humain"... Un masque de carnaval sur une gueule de fauve ?
L'auteur n'a rien inventé, découvert, révélé. Avant lui, les témoignages se sont accumulés. Ont-ils été perçus, compris, retenus ? Non, ils sont tombés en poussière. Alors, il s'est borné a en rassembler, en peu de pages, un faisceau.
Il a écrit avec véhémence ? Certes, mais sans haine. Son dessein est de servir les hommes, et, en premier lieu, ceux-là mêmes qui ont été les premiers trompés, des hommes honnêtes et sincères. S'ils connaissaient les réalités auxquelles on les a fait adhérer, ils s'en détourneraient avec horreur. Ce sont nos frères. Nous n'éprouvons pour eux que de l'amitié.
Notre monde, le monde libre, est de cent coudées supérieur à l'autre. On veut le culpabiliser. C'est encore une manoeuvre frauduleuse. Est-il cependant vraiment bon ? Non, mais perfectible, et il l'a prouvé. L'autre ne l'est pas. Notre tâche est de l'améliorer sans cesse, pour le bien de l'humanité entière - et pas uniquement son bien matériel... car l'homme ne se nourrit pas seulement de pain...

Haut les coeurs !