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PLATON
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Le banquet - Phèdre - apologie de Socrate, par PLATON
Editions Flammarion, 2008.
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Le banquet : Qu'est-ce que l'amour ? Tour à tour, les convives du Banquet se proposent de répondre à la question. Tous font l'éloge d'Éros en le divinisant, révélant ainsi un aspect essentiel du vécu amoureux : l'idéalisation de soi sous le regard de l'autre. Mais l'intervention de Socrate rompt le consensus. L'éros socratique n'est pas l'amour de soi que l'autre restaure en nous. Il s'agit d'un amour toujours insatisfait, se détachant des corps pour se tourner vers des objets spirituels, s'accomplissant finalement dans la quête philosophique. Comment interpréter le caractère désincarné et "platonique" de l'amour socratique, confirmé par Alcibiade qui, à la fin du dialogue, raconte comment Socrate, son amant, résiste aux attraits de ses charmes physiques ? S'agit-il vraiment d'amour ou bien plutôt d'un dépassement de l'amour, de ce que Freud appellera la "sublimation" ? Platon voudrait-il nous dire que l'amour n'est vivable que si l'on échappe en partie à son emprise ? Une oeuvre magistrale sur l'impossibilité de l'amour absolu.
Phèdre : Socrate rencontre Phèdre à Athènes. Phèdre a écouté le discours de Lysias sur l’amour, dont il détient une copie, ce qui suscite la curiosité de Socrate.
Dans son Discours, Lysias affirme que dans une relation pédérastique (homosexuelle), un garçon doit donner ses faveurs à un vieil homme qui n’est pas dans l’amour plutôt qu’à celui qui est dans l’amour. L’amant, selon Lysias, est fou et en tant que tel, est porté par des tendances malsaines, mauvaises pour le garçon. Le non-aimant, au contraire, offrira au garçon une amitié stable et une transmission de ses connaissances.
Socrate ne partage pas l’admiration de Phèdre sur ce discours. Socrate entreprend donc de défendre une autre conception de l’amour, Socrate prononce sur ce sujet deux discours :
Premier discours de Socrate :
Socrate avance tout d’abord l’idée selon laquelle l’amour a une influence négative sur l’amant. L’amour ou éros est une forme de folie dans laquelle le désir de la beauté bouleverse le sens de la moralité. Une telle folie détruit à la fois l’âme et le corps du garçon.
Phèdre cependant est insatisfait, pensant que Socrate présenterait plutôt les avantages de l’amant plutôt que les inconvénients.Socrate poursuit donc son argumentation sur eros.
Le second discours de Socrate :
Le philosophe Socrate pose l’existence de quatre types de folie divine, issues d’Apollon, de Dionysos, D’Aphrodite et d’Eros. Afin de comprendre que l’amour est une folie divine et bénéfique, Socrate compare l’âme à un char à deux chevaux mené par un pilote. Le plus grand bien pour l’âme est de se faire pousser des ailes afin de voler à travers les cieux avec les dieux. Si l’âme est forte et contrôle ses chevaux, il peut apercevoir les idées intelligibles et connaître le vrai. Mais les âmes des homme sont condamnés à la terre. L’amour et les beaux garçons, selon Socrate, rappelle cependant la beauté des cieux, l’idée de la beauté. Ce désir du beau est eros.
Pour résumer Phèdre, disons que Platon nous apprend que les amants, par l’amour, se rapprochent du divin vers l’éternel, bref vers la vérité.
Apologie de Socrate : Socrate affirme que son attitude provient de la prophétie de l’oracle de Delphes, qui a affirmé qu’il était le plus sage des hommes. Reconnaissant son ignorance dans la plupart des affaires de ce monde, Socrate a conclu qu’il doit être plus sage que les autres hommes car il est le seul à avoir conscience de son ignorance : il sait qu’il ne sait rien. Sa mission fut donc de diffuser ce message, en faisant comprendre aux gens qu’il rencontrerait qu’il doivent accepter leur ignorance. Ce qui provoqua l’admiration des jeunes, mais le mépris du peuple.
Dans un passage célèbre, Socrate se compare à un taon piquant un cheval paresseux, symbole de l’État athénien. Sans lui, Socrate affirme que ‘Etat peut dériver vers un profond sommeil. Son but n’est donc que d’irriter les citoyens pour les réveiller de leurs soi-disant certitudes.
Socrate est déclaré coupable, de peu, et est invité à proposer une sanction. Socrate suggère d’abord en plaisantant que l’Etat organise en son honneur un grand repas, puis plus sérieusement offre de payer une amende. Le jury rejette sa proposition et le condamne à mort : Socrate accepte stoïquement le verdict. Il fait observer à tous que nul ne sait ce qui se passe après la mort, il est donc insensé de craindre ce que l’on ne sait pas. Il met également en garde les jurés qui ont voté contre lui, en affirmant qu’ils se nuisent plus à eux-mêmes qu’ils ne lui ont causé du tort car ils perdront le soutien de la jeunesse.
Auteur | Platon |
Properties | très bon état (proche du neuf) |
Titre | Le banquet, Phèdre, Apologie de Socrate |
ISBN-10 | 208121248X |
Date de publication | 2008 |
Editeur | Flammarion |
Nombre de pages | 522 |
Langue | Fr |
ISBN-13 | 9782081212480 |
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